Comment tout a commencé

J’ai été élevé dans un monde où l’on m’interdisait de rencontrer le risque. Un monde dans lequel on m’a coupé de toute envie et nécessité de FAIRE, de ressentir, d’expérimenter. En d’autres termes, j’ai grandi dans un monde où tout me tombait tout cru dans le bec, dans le seul but de me protéger d’une réalité brutale qu’il n’était pas décent pour un enfant de voir. 

Ho ! Je ne dirai pas que je n’ai pas eu de bons moments durant mon enfance mais avec le recul, je peux affirmer que ce monde m’apparaît gris, emprunté à une fausse saveur de la vie. Je vivais dans l’abondance mais il manquait quelque chose, un vide. 

Petit à petit, j’ai appris à combler ce vide en m’isolant et en créant mon propre monde. Même très jeune, j’avais une imagination fertile, j’inventais beaucoup de choses, je passais mon temps d’enfant à cela. 

J’ai aussi été rapidement pris d’un besoin débordant de lire, d’apprendre sur toutes sortes de sujets, aussi complémentaires que différents. Enfin, une soif de découvrir le monde tel qu’il était, tel que je n’étais pas censé le voir. A la fois beau et dangereux.

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Une évolution pleine d'humanité

J’ai nourri cette curiosité du monde et je la nourris encore, toujours à travers mes lectures. À travers les âges, ma curiosité s’est accompagnée d’une observation fine de mon environnement. Je suis le genre d’homme qui aime être dans les coulisses, à regarder le monde en mouvement. J’aime regarder les détails des bâtiments, le comportement des gens. 

De cet état d’observation, j’aspire également à créer des liens avec les personnes que je rencontre. Aussi étrange que cela puisse paraître, les relations que je crée et entretient sont fortes, intimes, je ne me laisse pas la possibilité de décevoir ou de trahir la personne en face de moi. 

Je pense que cette loyauté vient du fait que je n’ai pas grandi avec mes parents. Mais c’est une autre histoire que je vous raconterai un autre jour. 

Rencontrer des gens me remplit d’une certaine énergie mais je dois avouer que je m’épuise très vite. Je me considère comme un introverti et ce n’est pas ma femme qui vous dira le contraire. Un introverti qui a besoin de contacts humains, c’est assez paradoxal mais c’est un besoin quasi vital pour moi. J’en ai besoin pour construire mon univers, et pour m’affirmer auprès des autres.

Cette volonté de me nourrir du monde, de découvrir l’autre dans ce qu’il a de plus vrai et de plus profond, je la mets au service de mon travail. Je n’aspire pas simplement à faire évoluer un site, à mieux le référencer car cela n’est qu’une valeur technique qui se maîtrise avec la pratique. 

Mais je tiens aussi et surtout à créer un lien étroit avec mes clients, je souhaite qu’eux aussi puissent observer leur monde comme je peux observer le mien et le comprendre. Pour qu’au final, ils en ressortent matures et surtout uniques.